Yann, 50 ans, vit à Larmor Plage, dans le Morbihan. Il est architecte d’intérieur et scénographe. Il a choisi le mot « bleu » pour se définir.
Lorsque tu étais enfant, quel était ton rêve ?
Cosmonaute. C’était mon rêve.
As-tu déjà réalisé un de tes rêves ? Si oui, lequel ? Si non, pourquoi ?
Oui, plusieurs. J’ai beaucoup voyagé. Je n’arrive pas à les définir précisément. Je me sens plutôt chanceux. Je suis plutôt privilégié. C’est peut-être pour ça que je t’ai répondu que j’avais réalisé mes rêves. D’habiter au bord de la mer. Je suis très fier de ça. D’avoir résisté pour ne pas partir habiter à Paris.
Quel est ton rêve aujourd’hui ?
J’en ai plein. D’atteindre encore un plus haut niveau de sérénité. C’est la première chose. D’aller au festival Burning Man aux Etats-Unis. De faire le chemin de Compostelle. De voir des aurores boréales. De nager avec des dauphins. De faire un saut en parachute. De devenir d’ici 10 ans le spécialiste du sensoriel. C’est un beau rêve professionnel. J’ai beaucoup de rêves en fait.
Quelles sont les personnes qui te soutiennent dans la réalisation de ton rêve ?
Moi. Ma fille. Quelques amis très chers.
Quel serait ton rêve pour la société de demain ? pour les générations futures ?
Qu’il y ait plus de solidarité. C’est ce que je souhaite pour les enfants, pour les miens. Pour les gens d’après. Qu’il y ait davantage de bienveillance et de solidarité. Que les gens s’écoutent, qu’ils s’entraident. C’est plus que de l’entraide, qu’ils soient présents.
Souhaites-tu ajouter quelque chose ?
C’est une belle initiative. De faire ça. C’est très bien. Je trouve que l’actualité, c’est toujours celle des trains qui arrivent en retard. Jamais l’actualité des trains qui arrivent à l’heure. On ne communique pas assez sur les rêves, les envies, les choses positives. C’est une belle initiative.
Propos recueillis par Kristell Labous