Insomnie

Lasse, à l’aube de l’épuisement, je ne trouve plus que la plume pour me raccrocher à la couleur de la nuit.

Il est une heure raisonnable pour m’endormir, et pourtant mon esprit reste éveillé.

La nuit s’étire, les minutes se tendent, et le rêve se fait attendre.

L’interrupteur de détresse ne fonctionne plus, et me laisse avec mon insomnie.

Ah, la Belle Cassiopée, je t’aperçois, au loin, à travers les chênes, brillante de ton savoir.

J’aimerais pouvoir m’accrocher à l’une de tes branches, et m’envoler avec toi pour d’autres univers.

Si Vénus pouvait m’envoyer quelques miettes de l’espace, je pourrais peut-être trouver ma place entre Persée et la Grande Ourse.

Dessiner un saule pleureur, au milieu de la voie lactée, et m’inventer une tragédie grecque avec des assassinats et des Odyssées.

Du Palais des Nymphes, le sommeil n’arrive toujours pas, et je crève d’envie d’hurler aux louves de chasser la Lune, pour m’aider à trouver la vague de l’au-delà.

Kristell L.

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