Le saule de Wanaka

A la courbe d’une de tes branches, je me suis réfugiée,

De la rugorisité des villes, des trottoirs sourds et des cages en acier.

Tapie sous les feuilles de ton avenir, j’ai attendu,

Un avenir plus doux, un désir sans nom, une étoile inconnue.

Recroquevillée contre la mousse de tes racines, j’ai prié

Qu’une fée dirige mes ailes, qu’un ange vienne me bercer.

Adossée à l’unique écorce de ton coeur, j’ai rêvé,

Que la cîme de ton être me protège et m’entraîne de l’autre côté.

Kristell L.