A l’aube, au creux de la forêt, les rouges-gorges commencent leur journée…
Et moi je m’étends, au fond de mon lit, à l’abri de la vie,
Je tends l’oreille, et j’entends
Le craquement des branches sous le poids du vent
Des ailes de la mésange, chaque battement
Et le bruit sourd des cascades de noisettes
J’ouvre les yeux, et je découvre,
La solitude des arbres et d’un écureuil
La douceur du matin et du chèvrefeuille
Et la brume d’automne sur les feuilles
Je sens la forêt, et je ressens
Cette absence de vitesse, cet apaisement,
Cette douceur calfeutrée, cet isolement,
Ce rythme de l’automne, qui s’apprend…
Kristell L.