La porte bleue

Elle se dresse, fière,

Au milieu de ce tas de ruines…

Toujours là, tremblante, mais entière

A compter les secondes assassines

 

Elle se souvient des heures de gloire

Des festins et des fêtes

Des visites nocturnes secrètes

Des frémissements et de la douceur du soir

 

Elle s’est blessée

Aux meubles qui cognent

Aux chiens qui grognent

Et aux personnes égarées

 

Et toute sa vie, elle a aimé

Séparer la rue du jardin

Veiller sur leur vie, sur leur intimité

Etre au début du chemin…

 

Kristell L.

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2 réflexions au sujet de « La porte bleue »

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